Vous:
prénom: Joanne
âge:22 ans
pourquoi ce rôle?Parce que j'adore Louis je suis très admirative
fréquence de vos visites: Le plus souvent possible
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Votre personnage:
Nom complet:Louis Dieudonné de Bourbon
Rang:Roi
Histoire:
Fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, Louis est le fruit d'unions politiques multiculturelles puisque ses grands-parents paternels Henri IV et Marie de Médicis, étaient français et italien. Ses grands-parents maternels, Philippe III et Marguerite d'Autriche étaient espagnol et autrichien, bien que tous deux Habsbourg, proches parents l'un de l'autre[1].
Au traditionnel titre Dauphin de Viennois est ajouté à sa naissance celui de Premier fils de France. L’enfant est aussi prénommé Louis-Dieudonné, car, après presque vingt-trois ans de mariage sans enfant, plusieurs fausses couches de la reine et la mésentente du couple royal, la naissance inattendue de l’héritier du trône est considérée comme un don du Ciel. Certains y voient même un miracle.
La naissance de Louis est suivie, deux ans plus tard, par celle de Philippe, d'abord titré duc d'Anjou, puis duc d'Orléans. Elle éloigne du trône le frère du roi régnant, Gaston d'Orléans, comploteur impénitent dont le cardinal de Richelieu, Premier ministre de Louis XIII, craignait qu'il ne mène en cas d'accession au trône une politique favorable aux nobles et aux Habsbourg. La naissance tant espérée d'un dauphin est ainsi une victoire politique pour Richelieu.
À la mort de son père, l'enfant devient roi sous le nom de Louis XIV. Comme il n'a que quatre ans et demi, sa mère, Anne d'Autriche, devient régente. Elle choisit contre toute attente le cardinal Mazarin comme Premier ministre, en dépit de la désapprobation des cercles politiques français de l'époque dont beaucoup n'apprécient pas qu'un Italien, fidèle de Richelieu, dirige la France.
Louis XIV, enfant, en costume romain.En plus de ses fonctions ministérielles, Mazarin, parrain de Louis XIV, se voit attribuer par la reine en mars 1646 la responsabilité de l'éducation du jeune monarque et de son frère. Il devient donc « surintendant au gouvernement et à la conduite de la personne du roi et de celle de M. le duc d'Anjou ». Malgré les efforts des différents précepteurs engagés pour prodiguer cours de latin, histoire, mathématiques, italien et dessin, Louis n'est pas un élève très travailleur. Mais, suivant l'exemple du grand collectionneur d'art qu'est Mazarin, Louis XIV se montre très sensible à la peinture, à l'architecture, à la musique et surtout à la danse qui est, à l'époque, une composante essentielle de l'éducation d'un gentilhomme : on dit que le jeune Louis s'entraîne à danser environ deux heures par jour de l'âge de 7 à 27 ans. Il est aussi grand amateur de chasse et du jeu de paume.
À 5 ans, il manque de se noyer dans un des bassins du jardin du Palais-Royal. Il est sauvé in extremis.
À 10 ans, le 10 novembre 1647, il est atteint de la variole. Dix jours plus tard, les médecins n’ont plus aucun espoir mais le jeune Louis se remet "miraculeusement".
Le 30 juin 1658, le roi est victime d’une grave intoxication alimentaire lors de la prise de Bergues dans le Nord. Le lundi 8 juillet, on lui donne les derniers sacrements et on commence à préparer la succession mais Guénaut, le médecin d’Anne d’Autriche, lui donne un émétique à base d’antimoine et de vin qui guérit encore une fois "miraculeusement" le roi.
Le Grand Condé, d'abord ferme soutien du pouvoir royal devient l'opposant le plus déterminéAprès avoir célébré sa première communion à l'église Saint-Eustache le 25 décembre 1649, Louis XIV, qui n'a alors que 12 ans, entre au conseil en 1650. C'est l'époque de la Fronde, une contestation de l'autorité royale par les parlements et la noblesse qui allait marquer durablement le monarque. En réaction à ces événements, Louis XIV s'appliqua plus tard à continuer le travail commencé par Richelieu : affaiblir les membres de la noblesse d'épée en les obligeant à servir comme membres de sa cour en transférant la réalité du pouvoir à une administration très centralisée et à la noblesse de robe.
En 1648, le parlement de Paris s'oppose fermement aux impôts levés par Mazarin pour continuer la guerre contre l'Espagne. La Journée des barricades contraint le roi à quitter Paris une première fois. S'il revient assez vite dans la capitale, les exigences des parlementaires, appuyés par le très populaire Albert de Gondi, obligent Mazarin à envisager un coup de force. En pleine nuit et dans le plus grand secret, le roi et sa cour quittent la capitale dans le but de l'assiéger et de la remettre à obéissance. L'affaire se complique quand des personnalités de la haute noblesse apportent leur soutien à la fronde : le prince de Conti, frère de Condé, Beaufort, petit-fils d'Henri IV, et quelques autres veulent renverser Mazarin. Si après quelques mois de siège Paris se rend au roi, Mazarin ne parvient pas à imposer sa volonté aux parlementaires et le conflit politique demeure.
En 1650, une nouvelle fronde appelée Fronde des princes se construit autour du tumultueux prince de Condé. Les princes sont arrêtés sur l'ordre de Mazarin, ce qui aboutit à une nouvelle guerre civile relayée essentiellement dans les provinces (Bordeaux). En 1651, Gondi et Beaufort, leaders de la première fronde, s'allient à la fronde des princes, pour renverser Mazarin. L'appui du duc d'Orléans et une émeute parisienne obligent Mazarin à s'exiler. Le 8 février 1651, la reine et le jeune Louis essaient de s'enfuir de la capitale mais, alarmés, les Parisiens envahissent le palais royal où loge le roi, désormais prisonnier de la fronde.
Le 7 septembre 1651, le lit de justice déclare la majorité du roi. Tous les grands du royaume viennent lui rendre hommage sauf Condé qui, de Guyenne, lève une armée pour marcher sur Paris. Défait, Condé se jette dans Paris qui se soulève devant le retour d'exil de Mazarin. Le pouvoir royal doit de nouveau assiéger Paris. Le deuxième exil de Mazarin, les exactions des troupes de Condé, les troubles populaires et le ras-le-bol de la guerre mettent un terme à la fronde, devenue impopulaire. Si la plupart des grands font leur soumission, Condé trahit la France pour se mettre au service de l'Espagne qui a profité du désordre pour reprendre du terrain en Flandre. L'arrestation et l'exil de Gondi, éternel comploteur, permettent de mettre un terme définitif aux troubles.
Madame de Maintenon, l'épouse secrète du roiLouis XIV a de très nombreuses maîtresses, parmi lesquelles Louise de La Vallière, Marie-Angélique de Fontanges, Madame de Montespan, Madame de Maintenon (qu'il épousa secrètement après la mort de la Reine, sans doute dans la nuit du 9 au 10 octobre 1683, en présence du Père de La Chaise qui donna la bénédiction nuptiale). Adolescent, il fait la rencontre d'une nièce de Mazarin, Marie Mancini. S'en suivra entre eux une grande passion, contrariée par le cardinal qui, conscient des intérêts de la France et des siens, préfère lui faire épouser l'infante d'Espagne. En 1670, Jean Racine s'inspira de l'histoire du roi et de Marie Mancini pour écrire "Bérénice".
Ses nombreuses maîtresses et favorites
Louise Françoise de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière et de Vaujours (1644+1710),
Françoise-Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan (1668),
Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon, veuve du poète Scarron dite "la belle indienne" qu'il épousera en secret après le décès de la reine,
Marie Mancini, nièce du cardinal de Mazarin qui deviendra Madame la Connétable de Colonna,
Olympe Mancini, comtesse de Soissons (1655), et Hortense Mancini, sœurs de la précédente,
Louise de Nesles, comtesse de Mailly (+1751),
Lucie de La Motte-Argencourt (1657),
Marie-Elisabeth de Ludres (1676 à 1677),
Anne-Julie de Rohan-Chabot, princesse de Soubise (1674 à 1676),
Mademoiselle de Thianges (1683)
Lydie de Rochefort-Théobon
Marie Angélique de Scoraille de Roussille, marquise puis duchesse de Fontanges (+1681), dite « Mademoiselle de Fontanges »
Henriette Anne Stuart d'Angleterre, sa belle-sœur,
Claude de Vin des Œillets, dite « mademoiselle des Oeillets »
Anne-Lucie de La Mothe-Houdancourt,
Catherine-Charlotte de Gramont, princesse de Monaco, épouse du prince de Monaco.
Le roi laisse Colbert gouverner et avec l'aide de Michel Le Tellier puis du marquis de Louvois, il réorganise l'armée : unification des soldes, création de l’hôtel des Invalides en 1670, réforme du recrutement. Cette nouvelle impulsion politique limite la désertion et augmente le niveau de vie de la gent militaire. Il demande à Vauban de construire une ceinture de fortifications autour du territoire (politique du pré carré). Il dispose alors d'une armée de 300 000 hommes ce qui en fait de loin la première armée d'Europe, capable de tenir tête à des coalitions rassemblant de nombreux pays européens. Pour renforcer le pouvoir de la France dans le monde, Louis XIV engage le royaume dans une multitude de guerres et batailles :
Louis XIV meurt le 1er septembre 1715 à 8h15 du matin, la veille de ses 77 ans, d'une gangrène sénile à la jambe, entouré de ses courtisans, après une agonie de plusieurs jours. Ses derniers conseils au futur roi Louis XV furent de ne pas l'imiter dans son goût pour les bâtiments, de soulager la misère de ses peuples, "ce que j'ai le regret de ne pas avoir fait", et de vivre en paix avec ses voisins. Il avoua même : "J'ai trop aimé la guerre." Sur son lit de mort, il déclare aussi : « Je m'en vais, mais l'État demeurera toujours. » Son règne aura duré 72 ans et 100 jours (54 années de règne effectif si on retire la période de la régence de 1643 à 1661). Il est enterré, muni des Sacrements de l'église catholique, comme se doit de l'être le "Roi Très Chrétien", dans la basilique Saint-Denis.
Sa disparition ne semble pas avoir soulevé beaucoup d'émotion parmi les courtisans ni parmi le peuple, lassés d'un long règne à la fin assombrie. Le Parlement de Paris cassa son testament dès le lendemain 2 septembre, ouvrant une ère de retour en force des nobles et des parlementaires. Pour la plupart de ses sujets, le souverain vieillissant était devenu une figure de plus en plus lointaine. Le cortège funèbre de Louis XIV fut même hué ou raillé sur la route de Saint-Denis. Cependant, de nombreuses cours étrangères, même traditionnellement ennemies de la France, eurent conscience de la disparition d'un monarque d'exception : l'Electeur de Saxe n'eut besoin d'aucune précision de nom lorsqu'il annonça solennellement à ses ministres : "Messieurs, le Roi est mort."
Caractère:exigeant, perfectionniste, passionné