Tient salon (libre !!)

* arrive dans son carrosse aux armes des Montespan *

* se fait annoncer *

* est superbe dans ses beaux habits *

* est toute ravie d'aller enfin dans un salon mondain, et plus particulièrement dans la fameuse 'chambre jaune' de Mme Scarron dont Ninon lui avait tant parlé *

* attend son hôtesse sur le perron *

* Est tirée de ses songes par une « chose » s'immobilisant devant la fenêtre, cette « chose » n’est autre qu’un carrosse. Les armes qu’il affichait fièrement lui étaient inconnues, mais le mystère serait vite levé… *

*Se leva et au même moment on vint lui annoncer sa visiteuse : Mme de Montespan *

*Son cœur ne fît qu’un bond *

Ainsi la plus fidèle amie de Ninon était ici ! pensa t elle ravie ...

* Descend rapidement l’étage et se retrouve sur le perron *

*Salue courtoisement mais chaleureusement son « invitée » *

-Mme de Montespan : quelle joie de vous voir ici et de vous rencontrer enfin ! Ne restez donc pas ici sur le pas de la porte, entrez, entrez donc !

*fit signe à Mme de Montespan de la suivre *

* voit son hôtesse arriver pour l'accueillir *

* grand sourire *

- Bonjour ma chère! Je suis ravie de vous rencontrer, depuis le temps que Ninon me parle de vous et de votre fabuleux salon, j'ai voulu le voir par moi-même!

* tend ses bras vers elle *

* entre *

- Je vous suis Madame.

*Françoise est plus que ravie de sa venue, quoi que un peu impressionnée aussi…*

*Discrète mais enjouée, elle entre en la précédant *

-Nous serons à l’étage…

* tout en montant les marches : *

-Vous me faîtes l’honneur d’arriver la première…je ne sais exactement qui sera là…C’est toujours la surprise du jour, mais vous verrez, les interlocuteurs ne manquent pas !

* Arrivée dans le « salon », elle lui désigne les sofas *

-Prenez place où il vous semble bon et mettez vous à votre aise...

* Applique personnellement sa recommandation, puisqu’elle prend place également sur une chaise *

-Permettez moi une question ma chère : ainsi, vous connaissez Ninon également ? Est elle une de vos proches amies ?

* la suit *

* monte les marches *

* découvre la fameuse chambre jaune *

- C'est magnifique Madame! Beaucoup de gens viennent vous voir?

* fait ce qu'elle dit et s'installe sur un sofa *

* ôte ses quelques fourrures et ouvre son éventail *

- Je suis certaine que votre salon me plaira Madame. Il semble si animé! Certes pour le moment il n'y a personne, mais j'ai ouï dire quelques noms des plus brillants!

* sourit en s'éventant *

- Oui, elle est ma plus fidèle amie. Nous nous connaissons depuis mon arrivée à Paris, elle a assisté à mon mariage, et depuis 3 ans je suis une adepte assidue de son salon! Et vous, où l'avez-vous connue?

*est touchée du compliment *

-Vous me voyez ravie que cet endroit vous plaise… Une atmosphère agréable est propice à toutes les causeries, le contraire a un effet inhibiteur et bien plus ennuyeux, il ne faut pas subir ces salons, mais les vivre !

*réfléchit un instant à la question d’Athénaïs : la liste des gens qui venaient tenir salon était longue !*

-Oh oui, le salon ne désempli pas… Vous y trouvez les personnalités les plus en vue de notre temps, tous nos beaux esprits, des noms brillants comme vous le dîtes si bien ! Pour en citer quelques uns : le marquis de Villarceaux , M. Marigny ; la gente féminine n’est pas moins représentée : Mme de Scédury, Mme Deshoulières, Mme la marquise de Sévigné viennent souvent partager quelques idées… Mais je ne peux prédire à l’avance qui sera là ou qui sera absent ce jour… nous verrons bien ! En tous cas, votre nom ne vole pas sa place au sein de cette liste…

* elle lui adressa un grand sourire *

* L’air se faisant lourd, elle ouvrit la fenêtre et s’éventa également *

*écoute avec la plus grande attention le récit de son amitié avec Ninon*

-Oh oui, je vois que l’adjectif de « proche » en parlant de Ninon n’est que bien approprié !

Elle fréquentait le salon de Mlle de Lenclos ? Elles avaient dû se louper de peu…

-Vous fréquentez aussi son salon ? Nous aurions pu nous y croiser…
Pour vous répondre, je l’ai connue par l’intermédiaire de mon mari, lors de divers salons également…

*l’évocation de son mari l’attrista quelque peu, mais elle se reprit *

-Permettez moi cette question Madame, ou pardonnez moi si celle ci se fait indiscrète.. qu’est ce qui vous a finalement décidé à venir visiter notre « chambre jaune » ?

* affiche un grand sourire *

- Je suis certaine qu'aujourd'hui ne sera pas une exception à la règle ma chère. Votre chambre jaune me plaît déjà, et si beaucoup de personnes arrivent en plus, il me plaira davantage! Mais sachez que je ferai tout ce que je peux pour le faire vivre!

* s'évente tout en l'écoutant *

* épatée par tant de monde *

- En effet! Votre salon est fréquenté par les plus grands! Ninon ne m'avait pas cité autant de monde!

* apprécie qu'elle ouvre la fenêtre car en effet, l'atmosphère était chaude *

* tilte à sa question *

- C'est fort possible. J'ai du les laisser le temps de ma grossesse, peut-être nous sommes nous manquées à ce moment là.

* voit un air triste chez Françoise et se demande pourquoi *

- Ninon me parlait avec fougue de votre salon. Elle en faisait des éloges admirables, et comme j'ai une passion toute avouée pour les arts, dont la littérature, je me suis dit qu'un salon tel que le vôtre, rempli de beaux esprits, ne pouvait qu'être ce qu'il me fallait pour assouvir cette passion!

*A écouter ses paroles, Françoise se trouvait ravie de la présence de Mme de Montespan : sa finesse d’élocution et des passions communes l’avaient conquise, elle en vint même à regretter de ne l’avoir connue plus tôt, elle prit alors la ferme résolution de rattraper le temps perdu !*

*jette un œil à la fenêtre pour guetter d’éventuels nouveaux arrivants, mais se fait discrète pour ne pas paraître impolie…*

-Si vous me dîtes que les salons de Ninon vous sont familiers, alors je ne me fais guère de souci pour votre première ici, vous ne serez pas trop dépaysée ; d’autant plus que les grands noms se suivent d’un salon à un autre : vous retrouverez bien quelque tête connue, ou si non, vous trouverez ici l’occasion de rencontrer, ce qui, je pense, ne sera pas pour vous déplaire…

*réfléchi à ses dernières visites chez Ninon*

-Je vous approuve ma chère : l’explication de notre rencontre tardive se trouve sûrement dans votre grossesse, puisque je n’ai manqué aucun de nos rendez vous.. ou peut être… contrainte par la force des choses, mais cela n’a dû se produire qu’une fois…

*par « force des choses » elle pensait à ce moment précis à la maladie de son époux, qu’elle devait veiller plus régulièrement ces derniers temps et qui l’obligeait à revoir l’organisation de ses entrevues…*

Mme de Montespan était déjà mère ?

*Elle ne put retenir son admiration *

-Vous, si fraîche et à la taille si fine, qui doit d’ailleurs en faire pâlir plus d’une à la cour, êtes déjà mère ? Très chère mais la grossesse vous a bien réussi, vous êtes resplendissante ! Et comment se porte donc votre petit ?

*La bien aimée Ninon n’avait pas été avare de louanges ! Françoise allait devoir la remercier pour son geste mais…elle espérait simplement qu’elle n’était pas allée trop loin…elle s’en voudrait en effet de décevoir sa nouvelle amie, avec un salon en deçà de sa description, ce serait, n’ayons pas peur des mots, une honte !!*


*Elle éclata d’un rire franc…*

-Cette chère Ninon vous a donc recommandée ?! Quel bonheur d’entendre cela ! Vous serez ici, j’en suis certaine, comme chez vous ! Qu’il me presse de débattre de quelques idées !

*regarde à nouveau par la fenêtre, gagnée par l’impatience *

-Je pense qu’ils ne vont plus tarder… peut être que de parler ainsi d’eux va les faire arriver, ne dit on pas ordinairement, « quand on parle du loup… » ?

*elle laissa sa phrase en suspend, mais la fin bien commune, était toute devinée...*

* remarque que Françoise affiche un air satisfait de sa présence. L'est elle-même beaucoup d'ailleurs. *

* la voit guetter à la fenêtre. Se demande ce que font les autres invités *

- S'ils sont fréquentés par les mêmes personnes, alors cela me ravit! En effet, je n'aime pas être dépaysée, et retrouver des personnes que j'apprécie me sera agréable. En connaître de nouvelles aussi! Voyez-vous, je suis à la recherche de perles rares. J'espère en trouver certaines dans les différents salons mondains que je fréquente.

* affiche un large sourire. *

- Je pense en effet que nous nous sommes manquées de peu. Mais maintenant je ne manque plus aucun salon de Ninon, et je ne manquerai plus les vôtres!

* grand sourire, très ravie de sa nouvelle amie *

- Par la force des choses? Comment-cela? Je suis désolée d'être si indiscrète, peut-être est-ce trop privé pour que je ne le sache...

* rougit un peu *

* écoute le compliment de Françoise, qui la fait rougir encore plus *

- Oh ma chère, n'exagérez-vous point un peu ma beauté? Je ne suis pas si courtisée vous savez...

* se cache un peu derrière son éventail *

- Mes enfants vont bien, je vous remercie. Mon petit, l'héritier mâle tant attendu par mon mari, se porte comme un charme, un vrai poupon tout rose!

* rit un peu, toute fière de son bébé *

* la regarde rire , est amusée *

- Moi aussi, je suis certaine que nos discussions seront très animées, et je m'en réjouis d'avance! Ninon a toujours été fine observatrice et surtout elle relate les faits avec uène exactitude épatante! Je ne serai pas déçue de votre salon, j'en suis sûre!

* redresse la tpete comme pour voir ce qu'il se passait par la fenêtre *

- Voyez-vous du monde? J'espère que votre expression les incitera à venir...

*Françoise oublia sa première idée d’aller attendre au dehors ses futurs hôtes et déçida au contraire de poursuivre cette conversation qui la réjouissait, ainsi le temps ne passerait que plus rapidement, néanmoins, une constatation dite à mi voix lui échappa, trahissant son sentiment d’attente *

-Le soleil est déjà haut, l’heure est donc déjà bien avancée…j’espère que l’état de mon pauvre Scarron n’aura pas attisé la rumeur de l’annulation du salon, j’en serais fortement contrariée…*

*Une phrase d’Ahténaïs retint son attention :*

-Vous me contez à l’instant votre recherche de « perles rares », qu’entendez vous par là ?

*Françoise aurait bien voulu acquiescer, partager l’enthousiasme de la Marquise quant au renouvellement de leurs rencontres lors des salons à venir, mais elle ne le pouvait pas…
*

-Je ne peux en dire de même Madame, ce qui m’attriste d’avance et pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque…

*elle prit une petite inspiration comme pour se donner du courage avant d’évoquer la période difficile qu’elle traversait en ce moment*

-Ne vous inquiétez pas, je n’ai ici à vous pardonner aucun indiscrétion puisqu’il n’y en a aucune dans votre question, et puis l’état de mon mari n’est un secret pour personne. La force des choses que j’évoquais tient en fait dans la maladie qui le ronge à chaque heure du jour…et cela va de mal en pis…je m’efforce de rester dès que possible auprès de lui mais il n’aime guère que je bouleverse ainsi mes occupations de femme pour me consacrer à mon rôle d’épouse…

*elle essayait de contenir l’émotion qu’elle sentait monter au fur et à mesure de ses explications*

-Ses forces diminuent, et les médecins ne sont guère optimistes quant à ses chances de guérison… Lui me conjure de poursuivre mes sorties… je me force à l’écouter : ces salons me changent les idées il est vrai et me permettent d’aller de l’avant, mais je ne trouve pas encore la force de me résigner et à attendre tout simplement la fin de ses souffrances…

*s’aperçoit qu’elle s’est laissée emportéer par son histoire et a monopolisé la parole pour des dires certainement forts peu intéressants pour son amie*

-Oh… veuillez m’excuser pour ce monologue des moins plaisants…je ne voulais aucunement vous ennuyer avec mes histoires… Vous n’êtes pas ici pour m’entendre geindre !!

*insiste sur son compliment*

-Non non, je ne pense pas m’être trop avancée sur ma louange : vous êtes une femme de charme et d’esprit, je me demande bien ce qu’il vous faudrait de plus pour plaire ! Mes courtisans à la cour sont ils si difficiles que cela ? ou aveugles peut être ?…

*sourit à l’évocation de Versailles : c’était un lieu qu’elle aimerais secrètement connaître, simplement pour vérifier tous les dires circulants sur ce château mythique…*

*affiche une mine réjouie à l’évocation du bambin*

-Je suis certaine de sa mignonesse… vous devez être des parents comblés ! est ce là votre premier petit ?

*se pose intérieurement la question de savoir si, elle aussi un jour connaîtrait cette joie de porter la vie.. .*

*d’autres questions sur son rôle de mère et ses occupations lui brûlaient les lèvres mais ne voulant se perdre dans un quelconque empressement elle laissa déjà le temps à Mme de Montespan, de répondre. *

* regarde Françoise bouger, et rejoindre le sofa qu’elle avait quitté pour la fenêtre *

* voit qu’elle s’impatiente un peu du retard des autres convives, mais la comprend un peu. Ignore ce qu’il se passe avec son époux *

- Rassurez-vous ma chère, même si les convives viennent moins nombreux qu’à l’ordinaire, votre conversation intéressante à elle seule me suffit pour choisir de revenir chez vous.

* réagit à la question de Françoise *

- Eh bien, je sais qu’à la Cour, beaucoup aiment les arts, le Roi en particulier. Et si je trouve une personne fort talentueuse, il relèverait presque du crime de lèse Majesté si je ne la présentais pas au Roi ! Pourquoi ne pas faire partager le talent de quelqu’un s’il en a vraiment ?

* écoute attentivement jusqu’au bout l’histoire de Françoise. En ressent une vive émotion qui lui monte dans la gorge *

- Oh ma chère ! J’ignorais tout ceci ! Je ne pensais pas que vous puissiez vivre une telle situation. Sachez que je suis de tout cœur avec vous, et que si vous avez un problème, vous pouvez sonner à la porte de mon hôtel parisien. Mais ne craignez rien, votre histoire ne m’ennuie pas, une bonne chrétienne se doit d’écouter les autres et de leur venir en aide autant que faire se peut.

* sourit de nouveau au compliment de Françoise *

- Les courtisans ne sont pas si difficiles, mais d’autres belles femmes peuples la Cour vous savez, j’ai de la concurrence. Mais de toute façon, j’aime mon mari, et les regards des autres hommes ne sont rien pour moi.

* est toute ravie des questions de Françoise concernant ses enfants *

* est fière de parler de ses petits *

- Nous le sommes, ils sont charmants ! Non, c’est mon deuxième. Il est né il y a quelques mois, ma fille, elle, a 3 ans, et est déjà vive d’esprit !

* rit en repensant que sa fille a bu du chocolat avec le Roi en personne ! *

*Athénaïs évoquait la Cour, Versailles : un lieu sur lequel tout comme le n’importe quoi avait été dit…mais Françoise se fichait bien des « on dits », rien que l’évocation de ce nom l’entraînait dans des rêvasseries quasi-enfantines : elle aimerait tant voir cette micro société qui attisait de nombreuses conversation… Ces salons étaient bien un avant goût de la « bonne société », et justement elle voulait voir un peu plus loin, un peu plus haut… un jour peut être, qui sait… ?*

-Oh je ne peux que vous acquiescer : paraît il que le Roi est un homme de culture et de bons divertissements, bien que ne le connaissant pas personnellement, c’est une chose que je ne me permettrais jamais de contredire !

*ose une remarque*

-La cour serait donc, si j’entends ce que vous me dîtes, le salon des salons ? Vôtre rôle alors n’est pas des moindres, bien à vous de trouver LA perle… et je partage votre espoir de trouver ici une personne digne d’être présentée à Sa Majesté !

J’aimerais tant être de cette personne là.. je…Voyons voyons Françoise, trêve d’illusions et un peu de tenue d’esprit, ta place n’est pas là-bas ! Ne te défile pas de ton image de jeune femme de raison avec des idées aussi incongrues que puériles !

*est très touchée par la compassion d’Athénaïs suite à l’évocation de son histoire*

-Sachez que vos paroles me vont droit au cœur…Je vous remercie de votre sincérité, chose qui m’est bien difficile de trouver ces derniers temps…En effet, ceux qui disaient être de nos amis se sont détournés, gênés d’être liés à une image de faiblesse et peu glorifiante pour leur personne… D’autres ne m’évoquent que de la pitié, ce dont je ne veux point ! Je ne suis ni à plaindre, ni à pleurer… je ne demande pas grand chose si ce n’est de continuer à vivre normalement…Au final, je me retrouve presque seule…en me disant qu’il en est sûrement mieux ainsi…

*la fixe, les yeux embués par des larmes d’émotion, sort un mouchoir et essaye d'estomper l'ennemie jurée de son maquillage pour l'instant encore parfait*

-merci, tout simplement, que Dieu vous entende et vous bénisse…je tâcherai en tous cas de me souvenir de vos bonnes paroles…

*ne peut cacher un nouveau sourire à entendre une autre description de la Cour*

-permettez moi cette question ma chère, et pardonnez mon ignorance dont j’ai à rougir devant vous, mais… vous me contez la cour comme si vous y étiez, pouvez vous m’en dire un peu plus sur votre présence à Versailles ?

*accompagne Athénaïs dans sa bonne humeur, et voit qu’elle tient ici un sujet qui peut étoffer de nombreuses conversations*

-Vous avez donc déjà connu le bonheur d’être mère à deux reprises ? A la bonne heure ! Acceptez mes félicitations quelque peu tardives ! Qu’il doit être bon de les voir s’éveiller petit à petit.. A leurs ages, ils sont aux portes de la vie : ce qui est plus qu’intéressant mais pas de tout repos…je pense que vous ne me contredirez pas sur ce fait là ??

* Athénais regardait Françoise. Elle l’observait, comme elle le faisait avec tout le monde à vrai dire, c’est comme cela qu’elle tentait de savoir ce à quoi pensaient les personnes à qui elle parlait. En voyant l’air rêveur de sa nouvelle amie, elle se doutait un peu de ce qu’elle pouvait avoir en tête. Mais comme rien ne le certifiait, elle garda le silence sur le sujet. *

- Oh vous auriez tort de contredire ceci, et vous avez raison de l’approuver ma chère ! Le Roi aime les arts, notamment la peinture et la musique, il aime aussi beaucoup la danse, et est, dit-on, un parfait danseur ! Il relève le niveau de cette pauvre Reine bien trop lourde dans cet art si noble… Sa Majesté Louis le Quatorzième est une homme très raffiné !

* sourit à la remarque de Françoise *

- Le salon des salons ? Oh si l’on peut dire… On y trouve de jeunes talents, dont Molière, ou dernièrement, Monsieur de La Fontaine, un fabuliste fantastique !

* fait de grands gestes et de grands sourires pour ‘rajouter’ à son enthousiasme *

- Cependant, l’on ne m’a point nominée pour trouver LA perle, seulement je pense que si je trouve une personne de talent en un salon, il serait égoïste de ma part de le garder pour moi, ou plutôt pour les salons parisiens ! Le Roi en serait ravi, et la Reine aussi !

* se demande à quoi peut penser Françoise l’espace d’un instant, elle semblait être… ailleurs… *

- La solitude est parfois la meilleure des alliées ma chère. Elle nous permet de réfléchir posément aux situations les plus complexes, et permettent parfois d’élucider bien des problèmes. Vous verrez, peut-être un jour serez vous dans une situation bien meilleure, et ces mêmes personnes qui vous ont tourné le dos s’en repentiront.

* se lève et lui prend les mains *

- Ne pleurez point Madame, en moi vous avez une réelle amie.

* retourne s’asseoir *

* sourit à sa question *

- Oh ne craignez rien, la Cour est un environnement bien compliqué, tout y est réglé comme une horloge. A la Cour je suis l’une des filles d’honneur de la Reine, je dois passer mes journées en sa compagnie, j’assiste à son lever, son coucher, ses repas, et avec mes compagnes nous sommes avec elle et lui tenons compagnie. Cependant, cette tâche à plusieurs avantages, nous assistons aux différents bals, rencontrons nombre de personnes. C’est merveilleux !

* s’enflamme quelque peu, mais se reprend à l’évocation de ses enfants *

* sourit *

- Je vous remercie Madame, vos félicitations me font plaisir, même si elles ne sont pas très… actuelles. Je suis si fière de mes enfants, mais je n’ai point le bonheur de les voir souvent, à cause de ma fonction à la Cour… Je ne les vois que peu et ils me manquent, mais quand je les revois je les trouve toujours plus grandis et plus vifs ! J’en suis ravie ! Selon mon époux, ils veulent tout savoir, et posent beaucoup de questions.

* grand sourire *

HJ : oooo je croyais que tu m'avais oubliée !!!