A la sortie d'un salon...

* Françoise vsortait tout juste du salon du jour tenu à l " hôtel de l’impécuniosité, le soleil était haut, et elle avait envie de prendre encore un peu de bon temps... Elle repensait aux discussions fort intéréssantes qu'elle venait d'entendre et ne pût s'empêcher de sourire... Elle se sentait bien, et voulait repousser le moment de retrouvailles avec son époux..oh elle le chérissait là n'était pas la question, seulement, sa vivacité d'esprit et son humour frondeur avient de plus en plus de mal à couvrir un physique paralytique sur lequel elle éprouvait chaque jour un peu plus de difficultés à porter un regard attendri...Son mari était malade et voyait sa santé diminuer, c'est pour cela qu'elle tenait salon le plus souvent seule et se sentait d'ailleurs toute aussi seule...
Françoise marchait au gré de ses pensées, essayant de chasser les idées noires de son esprit.. Elle ne savait pas trop où elle allait mais ne s'en rendait pas compte... *

*Ninon etais de sorti a Paris avec Lyse... Car elle ne sortait plus seule depeur de faire une nouvelle crise et puis Beaufort si il la voyais seule le prendrais mal*

*Ninon étais plongé dans une conversation avec Lyse quand elle apercu Francoise*

*Elle alla vers elle*

-Ma belle Francoise comment allez vous....???

-Oui il est bien rare d'avoir du si beau temps

*Elle regarda Francoise puis Lyse et se decida a les présentai*

-Francoise voici Lyse ma servante...

-Et notre pauvre scarron comment va t'il??? J'ai entendu dire que ca s'arrengeais pas

* Françoise observa attentivement celle qu’on lui présentait et esquissa un petit salut : *

-Mlle, enchantée !

* A entendre le nom de son pauvre mari, de plus en plis malade il est vrai, le visage de Françoise éclairé jusque là par un joli sourire, s’obscurcit d’un coup, elle se tortilla les deux mains : *

-Oh, chère Ninon… vous ne pensez pas si bien dire…

* Sa voix tremblotait sous l’émotion *

-Le temps qui passe est son pire ennemi… chaque jour, la maladie l’emporte un peu plus… Ninon, je ne sais que faire et je ne peux pas imaginer qu’il me laisse déjà… c’est trop tôt…

Il était vrai que Françoise lui devait presque tout : déjà un amour dévoué (partagé en moindre mesure…), ensuite peut être pas la richesse pécuniaire, mais au moins une grande culture et son entrée dans le beau monde, ce qui était une richesse toute aussi honorable !
Grâce à son mari de poète bien apprécié par le Tout Paris, elle se construisait elle aussi un nom petit à petit…

* Cette fois l’émotion l’envahissait entièrement, une larme perlait au coin de l’œil, elle cherchait un peu de réconfort *

-Oh ma belle Francoise j'en suis désolé... J'aimerais pouvpoir vous aider... Je promets de passer plsu souvent...

*Elle prit Francoise dans ses bras, et essayait de la reconforter*

*Elle ne suportais pas de voir une amie dans cet etat la*

-Est ce pour ca qu'on ne vous boie plus parmis nous

*Françoise ne pouvait pas retenir ses larmes plus longtemps et se laissa réconforter *

-Oh Ninon, merci…vous faîtes déjà beaucoup pour moi… sachez que votre seule présence est déjà un grand soutien…

* sort un mouchoir et se tamponne le visage, essaye tant bien que mal de retrouver un maquillage décent *

-Je sais que vous êtes bien occupée en ce moment et je ne voudrais point vous retarder dans vos affaires…

*se reprend *

*la gratifie d’un sourire *

-Il est vrai que ces derniers temps, j’ai moins le cœur à tenir salon…Mais je ne peux les manquer tous, alors je fais bonne figure…L’ambiance n’est en tous cas plus la même sans lui…

Ma présence ne bandera pas vos doulerus mais j'essaye de les apaiser...

*La regarde essaye de remettre de l'ordre dans le visage de Francoise*

-Moi occupée non... J'ai toujours du temps pour vous Francoise vous la savez bien...

*Lui rend son sourire*

-Je sais Scarron manque beaucoup au salon... Il manque de cette petite touche qui rendait le salon unique en sa présence... Et je comprends que le coeur n'y ai pas Francoise mais sachez que je serais toujours la pour vous... Si vous avait besoin demandez moi et je ferais mon possible

* dans ses paroles réconfotantes reconnait bien là son amie *

-Ma chère, voyez moi touchée de votre attention... Vous au moins, ne e mtournez pas le dos dans cette passe difficile, ce qui n'est pas le cas de tout le monde...

*Sous le coup de l'émotion et des larmes, Françoise devait afficher une mine affreuse, elle rangea son mouchoir en pensant que le mal était fait et il lui faudrait attendre de se repoudrer pour afficher de nouveau une mine décente*

*la description de son mari fît perler de nouvelles larmes*

-tout ce que vous dîtes là est bien vrai... Nos connaissances avouent le manque provoqué par l'absence de Scarron, mais personne ne vient lui témoigner son soutien,ce qui le mine un peu plus...Il n'est plus du tout le même homme...

Françoise, si guillerette il y a quelques instants, se sentait maintenant totalement perdue*

-Ninon, seule vous pouvez me conseiller justement: pensez vous que je doive continuer de tenir salon seule comme me le demande mon mari ou dois je m'éclipser le temps de veiller ses derniers instants ?

-Le monde est ingrat Francoise et vous le savez... Cela je le comprend qu'il n'est plus le meme homme, il ne sort meme plus et cela est bien dommage...

*Et la regarda et sentit son ami si seule a cet instant*

-Scarron ne voudrais pas que vous le veillez il est bien trop fier pour ca... Tenir ses salons serait la meilleure des solutions, je pense ca lui permettrais de revoir du monde... Et de pouvoir penser a autre chose qu'a ces derniers instants mais tout ceci n'est que mon avis...

Oh Oui Ninon avait bien raison : le beau monde est là pour se montrer mais il ne fallait pas chercher à s’appuyer sur lui, il filait comme le vent !

-Vous me parlez de ce monde ingrat : vous tenez ici la raison même de sa volonté de rester isolé…Que dirait on de lui si il paraissait dans cet état ? son état qui est…

*elle ne finit pas sa phrase, se contenta de secouer la tête*

-Vous savez combien votre avis m’est précieux ma chère amie…Ce n’est pas l’envie qui lui manque de tenir salon, mais la force physique tout comme mentale…

*elle s'arrêta un moment avant de poursuivre*

-La fatigue est une chose, il pourrait la dépasser mais il en est une autre pire encore : c’est de se montrer tel qu’il est… et cela le rebute ! fier comme il est pensez qu’il veuille se montrer diminuer ? Il a bien trop peur que la discussion ne soit entachée par la maladie…

*elle la regarda d’un œil où on pouvait y lire le remerciement d’une amie*

-et moi Ninon, j’essaye de les tenir à sa place autant que possible…Mais je sens les regards furtifs et inquisiteurs, les messes basses, je sens qu’on me juge et je ne sais combien de temps encore j’arriverai à tenir… Ne pensez vous pas que je devrais me retirer un moment ?

chère amie, m'auriez vous oubliée ???

-Oui et cela se comprend tout a fait...

*La regarde et lui sourit*

-Dites moi et je viendrais vous aider... Dites quand vous etes libre Francoise... Je viendrais vous aidez pour votre salon

*Françoise reconnaissait bien là son amie : présente et disponible pour le moindre coup dur ! Elle se sentait déjà énormément redevable envers elle, mais hélas pour le moment, c’était elle qui tirait sur les liens de l’amitié pour recevoir quelque secours !! Elle arrivait à bout de forces, ne sachant plus que faire pour son mari, ses salons, ni quoi dire : elle se sentait tout bonnement perdue, néanmoins cette aide proposée par Ninon la remis d’aplomb*

-Ma chère, vous me rendriez encore ce service ? Oh j’ai honte, j’abuse de vos services … mais il est vrai que votre présence me sauverait … si vous pouviez me secondez ne serait ce que deux fois par semaine, vous me verriez revivre !!!

*réfléchit un court instant*

-disons, le lundi et le jeudi, seriez vous prête à tenir vos salons en lieu et place des miens ? ou plus simplement prendre ma place ? Vos conditions sont miennes !

*Et oui Ninon etais toujours prete pour ses amies, elle evitait de se laisser aller surtout en ce moment*

-Avoir honte de quoi ma chere francoise n'exagerez pas... Vous avez fait tellement pour moi... Bien d'accord deux fois par semaine... Pas de soucis laissez vos conditions je les suivrais...

*Elle se sentait tout de même gênée : ce salon était s en partie son oeuvre, ou plutôt celle qui la liait à son mari, et il n'était point évident de le laisser entre d'autres mains, mais pour l'instant elle n'avait d'autres choix possibles...*

-J'ai tout bonnement le sentiment que k'abuse de votre bonté ma chère et je ne voudrais pas vous encombrer de soucis futiles !

*En évoquant les conditions, Françoise se rendit compte qu'elle n'en avait pas de spéciales...*

-oh je ne vous impose pas grand chose : juste de conserver autant que possible l'esprit et l'athmosphère habituels de cette rencontre, de ne pas la dénaturalisée... Pour ce qui est des thèmes, nous pourrions les définir à l'avance ensemble quelques jours prochains...cela vous donnerait l'occasion de nous venir en visite, Scarron en sera bien heureux !!

*pourquoi géné a ce point l'étais Francoise??? Ninon avait bien besoin de se changer les idées*

-En rien vous n'usez d'usez de ma bonnes volonté... J(en ai vraiment envie... Vous me connaissez Francoise ma bonne humeur est de réputation a Paris... Je tiens a faire comme bon vous semble....

* Françoise, sans le dire de vive voix se sentait réellement soulagée ! Si Ninon acceptait de tenir salon à sa place, cela la libérerait quelque peut pour changer d'air, voir autre chose, ce dont elle avait vraiment besoin !!*

-oh merci, merci mon amie ! vous m'êtes par votre geste d'un secours inqualifiable !!!

*elle lui prit ses deux mains*

-je sais bien sûr ce qui se dit de vous, et je sais votre perfectionnisme quant aux salons c'est pour cela que je ne veux que vous à ma place !!!

*la scrute d'un air inquiter*

-ne me cacheriez vous pas quelquechose ?? vos paroles ne sonnent pas en accord avec le ton de votre voix ! et votre mine crie la fatigue ... que se passe t il donc ?? je monoplise la conversation avec mes soucis mais je vous en prie, parlez moi un peu...